L’heure est à la préservation de notre planète… de sa nature, de sa beauté… mais aussi de ses civilisations, donc de sa culture, de ses cultures. Il est peu probable que chacun de nous ne soit pas un jour amené à rencontrer “l’étranger”, celui qui n’est pas nous, celui qui est différent, celui qui est “d’un autre monde”…
Je me souviens que petit garçon, à l’école primaire, j’avais appris comme règle inaliénable et intransigible que notre liberté individuelle s’arrête là où commence celle de l’autre, et que, inversement pareil, la liberté individuelle de l’autre s’arrête là où commence la mienne… dit plus simplement, cette règle est celle du bonheur car définition absolue du respect, sans compromis, sans discours dogmatique,… le respect nu.
Cette liberté et donc ce respect sont deux éléments essentiels pour forger une civilisation. Les abandonner est un aveu de décadence… décadence à laquelle la culture résiste sous mille formes dans un monde gangréné par l’argent et le pouvoir… un pléonasme…
Les voyageurs développent des territoires de cœur, des passerelles invisibles mais indestructibles entre nos mondes. L’Azerbaïdjan est pour moi l’un de ces territoires. C’est à partir de cet endroit que j’ai sillonné plus à l’est l’Asie Centrale, reprenant une des plus anciennes routes de notre civilisation, la route de la Soie.
Durant ces 4 jours, le festival “Les 2 mondes” aura ainsi à cœur de vous faire découvrir les richesses et merveilles culturelles de ces territoires, de ces autres mondes, si lointains et si proches en même temps.
Des danses traditionnelles d’Azerbaïdjan par les merveilleuses Étoiles de Bakou en passant par un jazz inspiré avec Etibar Asadli Quartet, de la musique du monde avec la merveilleuse Aygerim Yersainova jouant du kobyz (le plus ancien instrument à cordes dans le monde) avec le Samarkand String Quartet, sur les chorégraphie des temps ancien de la danseuse Mukaddas Mijit et l’univers lumineux et futuriste de KORDS à l’Orchestre Symphonique de Mulhouse faisant vibrer les âmes par sa force tellurique invisible avec Sabina Rakcheyeva au violon et Alain Toiron à la clarinette sous la direction de Fuad Ibrahimov, le festival LES 2 MONDES vous propose une vision humaniste de la culture… la vision d’un voyage magique, au sens étymologique s’entend… étymologie elle-même issue de deux mondes, de deux cultures, … mais d’une même planète : la nôtre!
Nous restons à votre entière disposition pour vos questions !